Concert d'ouverture

Adelaïde FERRIÈRE, percussions

© Jean-Philippe Leclair

Adelaïde Ferriere

Présentation

Multi percussions… multi révélations !

Adelaïde Ferrière est un phénomène musical ! Non seulement par le fait qu’elle soit lauréate d’une douzaine de prix internationaux et qu’elle ait été désignée “Révélation Soliste Instrumental” des 24emes Victoires de la Musique Classique, mais également par le fait qu’elle donne l’illusion d’être un orchestre à elle seule.

Elle démontre, en effet, que la fantastique variété de l’univers de la percussion s’ouvre sur tous les répertoires. Au bout de ses baguettes, elle recrée l’univers de la musique baroque, des grandes partitions romantiques et des pièces du 20e siècle. Elle donne une saveur toute particulière aux œuvres de notre temps.

Adelaïde Ferrière nous propose quelques clés d’écoute…

Pour ce programme, j’ai associé l’univers de la percussion en partant de pièces dédiées au marimba. Je suis l’auteure des arrangements de Rameau, de Paganini et Debussy. Les trois pièces contemporaines sont réjouissantes. Asventuras de Gerassimez est spectaculaire car l’œuvre utilise toutes les possibilités de la caisse claire, tous les modes de jeux d’un instrument, à l’origine, militaire. La partition de Psathas joue du rapport à l’électronique et elle conviendrait aussi bien à un lieu de musiques actuelles. Il faut profiter des nouvelles technologies qui offrent des possibilités sonores inouïes.

Enfin, la partition de Xenakis – nous célébrons le centenaire de la naissance du compositeur – est une œuvre géniale, d’une force brute, sonore et au rythme pur.

 

Adelaïde FERRIÈRE en cinq questions :

  • Vous avez débuté la musique avec l’apprentissage du piano et de la percussion. Avez-vous délaissé le premier ?
    Certes non ! Je joue toujours du piano ! Le lien entre la percussion et le piano est nourricier. Le choix pour la percussion à un niveau professionnel s’est fait à mon entrée au Conservatoire de Paris.
  • Quelles sont vos œuvres fétiches à la percussion, non seulement sur le plan artistique, mais sur le plan de l’engagement physique ?
    Celles de Xenakis ! Ses solos de percussion sont monumentaux et réclament une force (et une forme !) physique incroyable.
  • Combien d’heures travaillez-vous quotidiennement la percussion ?
    Une moyenne quotidienne de cinq heures mais c’est très variable.
  • Comment s’organise votre journée avant un concert ?
    Je garde le maximum d’énergie pour le concert. Je me préoccupe surtout de tester l’acoustique de la salle et de répéter notamment s’il y a plusieurs musiciens.
  • Quels seraient vos désirs en tant qu’artiste ?
    Dépasser la musique pour la sublimer par la mise en scène, la danse, le spectacle dans tous ses états…

 

Programme

  • Jean-Philippe Rameau (1683-1764) > Suite en La, extraits : Allemande, Les Trois Mains, Gavotte et Six Doubles (Marimba)
  • Niccolò Paganini (1782-1840) > Caprice n°24 (Marimba)
  • Claude Debussy (1862-1918) > Arabesque n°1 (Marimba)
  • George Gershwin (1898-1937) : Rhapsody In Blue (Marimba)
  • Alexej Gerassimez (1987) > Asventuras (Caisse claire)
  • John Psathas (1966) > One Study, One Summary (Marimba et électronique)
  • Iannis Xenakis (1922-2001) > Rebonds B (Multi percussions)
mercredi 13 juillet - 20H30
Théâtre Debussy, Palais des Arts et du Festival

Artistes

  • FERRIÈRE Adélaïde , Percussions