Présentation
La québécoise Marie Nadeau-Tremblay est une jeune violoniste qui a le vent en poupe outre-Atlantique ! C’est pendant son apprentissage à l’Université qu’elle tombe amoureuse de la musique ancienne. Depuis, cette artiste qui aime aussi pratiquer le dessin, s’est imposée comme la relève du violon baroque et accumule distinctions et invitations.
Le programme de ce concert est inspiré de son album éponyme, né à l’époque des confinements et fruit d’une solitude physique mais aussi personnelle : solitude d’un violon solo, solitude de l’interprète et de la femme… mais aussi et de ce fait une grande liberté d’interprétation, d’autant que les compositeurs de l’époque baroque laissaient peu d’indications sur la façon de jouer leurs œuvres. Il en ressort un programme très personnel, intime même, construit à partir de la musique de Georg Philipp Telemann, le compositeur phare de cette époque et de ses contemporains dont certains étaient oubliés ou méconnus avant que Marie ne leur redonne vie.
BIOGRAPHIE
Depuis sa graduation en 2019 où elle obtient une maîtrise en musique ancienne, Marie Nadeau-Tremblay a su s’imposer sur la scène canadienne comme jeune violoniste baroque de la relève. En 2019, elle figure quatre fois au tableau d’honneur du Concours international de musique ancienne Mathieu Duguay, remportant entre autres le premier prix. Nommée Révélation Classique Radio Canada 2021-2022 et gagnante du prix Opus pour la découverte de l’année, Marie est aussi récipiendaire du prix Choquette Symcox des Jeunesses Musicales du Canada. Son album La Peste (2020) s’est mérité des nominations aux prix Junos et Opus. Son plus récent album, Préludes et Solitudes (2021), a été chaleureusement accueilli par les critiques, tant par la CBC que par Early Music America, et gagne un prix Opus en 2023 pour album de l’année. En 2022, Marie est aussi récipiendaire d’une bourse de développement de carrière de la Fondation Père Lindsay. En 2023, paraît un nouvel album des Barocudas, Basta Parlare, qui se mérite des nominations aux prix Juno et Opus. Elle est nommée artiste émergente par Early Music America la même année.
Elle joue sur violon Thomas Perry (1750) ainsi qu’un violon Amati fait par Timothy Johnson, et qui lui est généreusement prêté par Mr Jacques Marchand.
Programme
Nicola Matteis, Fantasia en do mineur, Con Discretione
Georg Philipp Telemann, Fantaisie en mi bémol majeur (dolce, allegro, largo, presto)
Giuseppe Torelli, Prélude en mi mineur
Telemann, Fantaisie en si mineur (siciliana, vivace, allegro)
Thomas Baltzar, Prélude en sol majeur
Henry Purcell, Prélude en sol mineur
Heinrich Ignaz Von Biber, Passacaille