Frederic CHIU se produit dans le monde entier, dans des salles prestigieuses comme le Wigmore Hall de Londres ou le Alice Tully Hall du Lincoln Center de New York, à Paris au Théâtre des Champs-Elysées, à la salle Gaveau, au Théâtre du Châtelet et à la Cité de la Musique, à l’Opéra de Lyon, au Corum de Montpellier, au Palais des Congrès de Strasbourg, mais aussi dans des salles plus intimes ou insolites (Bouffes du Nord, Cirque d’Hiver, Salle Cortot, Château de la Verrerie).
Il est très apprécié des festivals, tels ceux de la Roque d’Anthéron, de Montpellier, ou le Festival Chopin. En musique de chambre, il aime particulièrement le répertoire pour violon et piano et joue avec Pierre Amoyal (avec qui il a entamé une série d’enregistrements) et avec Joshua Bell. Ses autres partenaires sont Christian Ivaldi, Gary Hoffman, Michel Lethiec, Paul Meyer, Truls Mørk, les Quatuors Daedalus, Shanghai et Saint Lawrence.
Ses intérêts le portent hors du domaine traditionnel de la musique classique, en collaboration avec l’écrivain/clown Howard Buten, ou les comédiens Sami Frey, Richard Sammel et Brian Bedford.
Frederic CHIU est aussi un pédagogue recherché pour ses master-classes, et surtout pour ses stages “Deeper Performance Studies”, qui permettent à leurs participants une approche philosophique et psychologique du travail, de l’interprétation et de la vie d’artiste.
Il est invité dans les conservatoires nationaux en Chine, ainsi que dans les grandes institutions du monde : Juilliard School, Indiana University, Banff Center, Seoul National University.
Son Intégrale de l’œuvre pour piano de Serge Prokofiev est devenue une référence. Parmi ses nombreux enregistrements : Chopin (Etudes op. 10 et 4, Rondeaux), Mendelssohn (Transcriptions, trois Sonates et Rondo Capriccioso), Rossini (Péchés de Vieillesse).
Un disque Ravel/Decaux/Schönberg témoigne de son éclectisme. Celui consacré aux Chants du Cygne de Schubert, transcrit pour piano seul par Franz Liszt, a renouvelé la discographie. Dernières parutions : la 5ème Symphonie de Beethoven transcrite par Liszt, et le Carnaval des Animaux de Saint-Saens. Une discographie inégalée parmi les musiciens de sa génération. Il se tourne maintenant vers les œuvres de Debussy et Gao Ping.
De ce pianiste hors du commun, le New York Times dit : “Avec ses interprétations originales mais intelligentes, sa sonorité brillante et non-sentimentale, et même son siège étrange, il rappelle un peu Glenn Gould.”